On pourrait écouter des écrivains, voir des adaptations filmées. Il y aurait un Enfer, et les Dits et Ecrits au Désert, l’album souvenir des Pas perdus, une Esthétique du symbolique, la Logique du pêcheur, l’Histoire de l’Oubli, le Récit de toutes les nuits, un Dictionnaire des expressions mensongères, une Cartographie du Devenir, Ellébore, la Science de l’Approximatif, l’ensemble des volumes du Temps Gagné, le Manifeste de l’Instant donné, l’Art de la mémoire, et le quotidien L’Eternel Retour. Il y aurait une Amicale des lecteurs, un livre d’or des citations qui leur parlent, et pourquoi. Il y aurait une estrade et l’on pourrait y jouer ses répliques préférées. La collection des numéros zéro de toutes les revues. Un polar sans crime, une Histoire sans Majesté. Le recueil de poésie La fée, le livre et l’épée. Les Lettres à un jeune internaute, une Introduction au mode d’emploi, et l’horoscope des nouveaux-nés. Un Plaidoyer pour la Renaissance, un Traité du vide et du plein. Le roman des Rencontres du lendemain, la biographie de la Fiancée du pirate, un Hors-série sur l’Intensité, Kant expliqué aux non-nés, la Psychologie du Secret, l’Ethique du Politique. Les plus beaux Eloges funèbres ; les plus belles Paroles de chansons...
Il y aurait toi, il y aurait ton histoire, et on pourrait y lire à la fin comment tu es venu à Sarcelles, ce que tu as vu, lu, entendu, ressenti et pensé. Ce serait publié dans le plus beau des catalogues illustrés, à disposition dans ma Bibliothèque idéale.
P.-S.
Au
printemps 2007, il pose son studio dans la médiathèque de sa ville,
Limoges, afin d’y faire le portrait des lecteurs. Les personnes sont
toutes photographiées sur un fond blanc uni, accompagné des documents
qu’elles étaient en train d’emprunter ou de consulter. Celles qui ont
accepté ont été directement amenées sur le lieu de la prise de vue, sans
avoir le temps de réfléchir à leur image. Cette série met en valeur la
grande diversité sociale des abonnés qui fréquentent cet espace par
plaisir. En contrepoint, une simple phrase ou un mot tiré de la courte
conversation qui a suivi la prise de vue vient souligner le caractère de
chacun.
Né en 1959, Jean-Christophe Dupuy vit à Limoges. Dès l’âge de 15 ans, il travaille chaque samedi chez un photographe. Après son bac, il continue sa formation avec lui, suit des cours et des stages à Toulouse et Paris. Photographe indépendant, il travaille pour la presse française (Télérama, l’Express...), et étrangère -essentiellement allemande-, des institutions, des entreprises, le cinéma et la télévision. En 2005 il expose « Corps et Graphie » un mélange de portraits noir et blanc et de textes à La Souterraine, puis en 2006 à Limoges « Écran Noir », travail graphique mêlant des images de tournage en Afrique avec le travail du graphiste Pi’oui. Ses 80 portraits de lecteurs ont été exposés en 2007 à la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges.
Né en 1959, Jean-Christophe Dupuy vit à Limoges. Dès l’âge de 15 ans, il travaille chaque samedi chez un photographe. Après son bac, il continue sa formation avec lui, suit des cours et des stages à Toulouse et Paris. Photographe indépendant, il travaille pour la presse française (Télérama, l’Express...), et étrangère -essentiellement allemande-, des institutions, des entreprises, le cinéma et la télévision. En 2005 il expose « Corps et Graphie » un mélange de portraits noir et blanc et de textes à La Souterraine, puis en 2006 à Limoges « Écran Noir », travail graphique mêlant des images de tournage en Afrique avec le travail du graphiste Pi’oui. Ses 80 portraits de lecteurs ont été exposés en 2007 à la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges.
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