Le Bal de l’Univers, un travail photographique inédit d’Olivier Föllmi,
accompagné d’ extraits de textes d’Hubert Reeves, propose un voyage au
cœur de l’Islande, île imprévisible, tour à tour chatoyante, violente
et apaisante, où la puissance des éléments se déchaîne.
Le livre s'articule autour d’une
interrogation essentielle et intemporelle : quelle est la place de
l’Homme sur Terre ? Car si la vie s’est manifestée sur notre planète il y
a un peu moins de quatre milliards d’années, l’apparition des premiers
humains est bien plus récente. Toutes les espèces obéissent aux lois
naturelles d’interdépendance, sauf lorsque l’Homme joue à l’apprenti
sorcier et engendre des catastrophes écologiques, tout en se mobilisant
dans le même temps pour sauver la planète.
Or, en Islande, la puissance des
éléments, du feu, de l’air, de l’eau permet de relativiser l’importance
d’une catastrophe écologique : sur les champs de lave et les terres
anéanties, la vie renaît au cours des siècles… A échelle miniature,
l’Islande démontre qu’une apocalypse écologique ne changerait rien aux
lois de l’univers de création, de destruction et de renaissance.
Ce n’est donc pas la planète qu’il faut
sauver en urgence, c’est l’Homme, hôte terrestre provisoire qui se met
en danger de mort. Pour survivre, il va devoir apprendre à être
solidaire des autres humains, des autres espèces vivantes. Il va devoir
s’appliquer à maîtriser ses propres technologies, à trouver une harmonie
avec la nature. Les bibliothèques du monde sont emplies de ces conseils
de sagesses. Il reste à l’Homme à les appliquer pour rester l’invité de
la Terre, dans le Bal de l’Univers.
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