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lundi 14 janvier 2013

Louise Skira. Itinérance

La jeune photographe française Louise Skira exposera, à partir de février prochain, une série de 15 tirages à Desde, Magdebourg, Kiel et Hanovre. Réalisées entre 2008 et 2009 dans le XIXe arrondissement de Paris, ces images saisissent la beauté ambiguë des rues parisiennes, et nous plongent dans un monde plein de mystère.
Itinérance est composée de quinze photographies noir et blanc argentiques prises entre 2008 et 2009 dans le XIXème arrondissement de Paris. Elles font partie d’un tout représentatif d’une volonté de garder en image la nuit tombée sur les infrastructures et l’architecture parisiennes.
Unies par leurs ressemblances, elles mettent en scène un pont : symboliquement lieu de passage. Ces rues désertes vides de toutes vies humaines laissent tout de même entrevoir furtivement des ombres ou personnages de dos. Ici, les individus sont réduits à la vision de silhouettes. « Gare du Nord », « Rails » ou « Passage » sont des titres significatifs d’un espace manifestement figé mais implicitement en mouvement où affleure toujours la possibilité d’un ailleurs.
Itinérance est riche de symboles. Cette série composée essentiellement de photographies figuratives ou ancrées dans une certaine réalité, préfigure l’envie de conserver en image un instant de vie, un instant de « Temps » qui par sa nature même, vient à s’échapper.
Le sujet principal de ces 15 photographies est donc bien l’espace urbain ou la ville en perpétuelle mouvance : rue, ponts, trains, rails, tour à tour occupées, désertés, détruits.... ces rues me sont chères car significatives d’une nostalgie certaine et d’un instant qui se perd.
Louise Skira
Née en 1985, Louise Skira pratique la photographie depuis l'âge de 16 ans. Sa volonté est de pouvoir « dessiner » et voir de la lumière au sein de scènes noires et sombres. "Dans le « noir » ambiant de ces photos, je souhaite voir faire en sorte qu’ils deviennent l’objet principal de la scène photographiée et non l’objet second," explique-t-elle. "L’idée est de jouer sans cesse entre le noir intense, le gris, le blanc… et l’ombre." Sa tournée Itinérance a reçu le label du 50eme anniversaire du traite de l'Elysée Année de l'amitié franco-allemande. 

Dresde / Février-Mars 2013
Magdebourg / Juin - Juillet 2013
Kiel / Août - Septembre 2013
Hanovre / Septembre 2013
Exposition, du 1 février 2013 au 30 Septembre 2013
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Thierry Lacroix. Des journées entières

Les Ateliers d'Art accueillent du 9 au 21 janvier 2013 une exposition de photographies noir et blanc signées par Thierry Lacroix. Photos de rue et scènes de vie quotidienne reflètent la vision humaniste de l'artiste. 
Je photographie depuis plusieurs années, de préférence en noir et blanc pour son côté romantique. (…) À force de photo ratées, d'échecs, on avance par à-coups. Je vis avec mes images, prends mes distances, puis les confronte aux regards extérieur. Un moyen de vérifier mes certitudes.
À la prise de vue, je cherche l'essentiel dans la réalité la plus banale, l'appréhender avec le minimum de théorie, des images qui ne sont pas prises pour de l'art, mais pour de la vie. Je choisis la rue pour thème central, ses habitants, le quotidien comme toile de fond, photographiant à la volée, souvent d'une façon instinctive et directe.
Ce qui est curieux, c'est de constater qu'au fil du temps, ce sont toujours à peu près les mêmes visages qui vous arrêtent, les mêmes climats, les mêmes lumières, les mêmes atmosphères…
Mes préférences vont pour ces photographes américains des années 1960 qui travaillaient pour le magazine  Life. J'éprouve pour eux une grande admiration ; ils disposaient d'une grande maîtrise du cadre, de la géométrie et de la lumière…"
Thierry Lacroix

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Le Collectif Àquatre, créer et diffuser la photo autrement

Interview
Né de la rencontre de quatre artistes enthousiastes et pleins d'idées, le Collectif Àquatre se donne pour objectif de bousculer le monde de la photographie dite "en marge", et de réévaluer les modes habituels de création et de diffusion. À l'occasion de la deuxième édition de l'événement baptisé "4À8", qui aura lieu le 18 janvier prochain à Aix-en-Province, nous avons posé quelques questions à Philppe Leroux, photographe et membre du collectif. 
(c) Ronald Reyes
Photographie.com : Comment le collectif Àquatre est-il né ? 
Le Collectif Àquatre a pour origine la rencontre de quatre individualités : Anne Karthaus, Françoise Laury, Philippe Leroux et Alain Marsaud, qui ont choisi de travailler en commun. Ce qui nous rassemble n’est pas ce qui, à travers nos pratiques, se ressemble, mais plutôt un désir partagé de promouvoir une certaine idée de la photo et surtout d’explorer les marges, tant dans la diversité des productions, que dans les modalités de leur diffusion.
L’idée que le temps photographique ne puisse se résoudre à une équation aussi simple que « ça a été » ou « ici, maintenant » rassemble les membres du collectif. Nos pratiques en rupture avec une photographie essentiellement informative, même si, à certains égards et dans les étapes de leur travail, cette dimension n’est pas absente, nous réunissent dans une production plus pensive, sans pour autant se définir comme purement conceptuelle.
Le collectif a fêté sa première année d'existence en décembre 2012, il opère en région PACA et est actuellement basé à Aix-en-Provence.
Photographie.com : Vous avez imaginé un rendez-vous trimestriel éphémère, les "4À8". 
Comment fédérer autour de la photographie en invitant tous les publics sans restriction dans des lieux chaque fois renouvelés ?
À défaut, comment rééquilibrer dans une démarche plus participative et plus ouverte dans le tissu local urbain, les habitudes de consommation de l’art et les clivages qu’ils opèrent.
L’occasion nous est donnée de proposer de nouveaux modes de déambulation et de présentation, dans une perspective festive, tribale. Une programmation qui se déplace avec un public qui la suit et qui s’enrichit à chaque nouvel ancrage. Un jour ici, un autre là.
La notion de laboratoire trouve toute sa pertinence dans ce projet, nous sommes dans le questionnement, dans « l’essai », la réflexion s’engagera et s’enrichira des expériences réalisées.
Pour amorcer et mettre en pratique notre concept, le Collectif Àquatre a imaginé un RDV trimestriel éphémère, le temps d’une soirée. Nous les avons baptisé les "4À8″ petit clin d'œil aux "5à7" !. Ils sont ouverts à tous les publics. À cette occasion, nous proposons des projections de travaux photographiques et des vidéos, dans un dispositif narratif qui associe des performances sonores.
Elles portent dans certains cas sur des thématiques précises. Elles pourront aussi se construire dans un dispositif narratif dans lequel l’écrit et l’acte oral participeront à la construction d’une histoire. La scénographie sera évolutive en fonction des espaces, extérieurs et intérieurs, des associations. Nous prolongeons ces rencontres à travers notre blog en invitant le public à consulter les archives et les articles des "4À8″.
Photographie.com : Neuf artistes seront présentés dans le cadre de cette deuxième édition…
Pour cette 2ème édition des"4À8″ nous avons fait le choix d'une sélection de neuf projets. Certains trouveront que c’est « restrictif » au regard des projections connues et habituelles. Nous avons estimé qu’il était important de gagner en confort de projection afin de permettre au public de prendre le temps d’apprécier les images et de bien valoriser les auteurs présentés. Rappelez-vous que le dispositif est éphémère, il ne peut dépendre d’une organisation lourde (régie – programmation) dans le principe de nomadisme que nous défendons. Nous avons retenu neuf travaux, neuf auteurs aux démarches distinctes, aux préoccupations formelles (esthétiques) divergentes pour ne pas dire opposées dans certains dispositifs. 
Au premier regard l’unité ne fait pas « acte » en terme de choix éditorial, même si à certains égards nous retrouvons bien les principes/formes connus dans les pratiques photographiques (l’inventaire, le portrait, l’autobiographie, etc). Nous avons tenté de travailler débarrassés des stratégies et des contraintes propres à une programmation consensuelle, et la chose n’est pas aisée. Nous sommes au début d'un dispositif, nous touchons déjà pour cette deuxième édition des auteurs venus de tous horizons à échelle internationale.
Les photographes sélectionnés sont : ELKA, Thibaut Derien, Valérie Gondran, Michael Serfaty, Sandrine Elberg, Clara Chichin, Gaëtan Chevrier, Ronald Reyes, Xavier Blondeau.
Photographie.com : Comment ce projet peut-il évoluer à l’avenir ?
Le principe de nomadisme nous intéresse particulièrement, il permet de sensibiliser et de dialoguer. En 2013 nous nous déplacerons sur d'autres territoires, notamment à Marseille, où nous proposerons la 3éme édition des "4À8″ en collaboration avec le collectif WATT, sur une thématique précise en lien avec leur travail de création et de recherche. Nous investiront des lieux emblématiques, comme l'Abbaye de  Sénanque, des espaces ordinaires, fond de garage et arrière cour. Travailler dans la mobilité, dans la légèreté des moyens techniques, ouvre des perspectives infinies. Nos appels à projets, la conception et le montage des soirées, se construisent sur la base de données numériques ; cela représente une grande souplesse dans le travail, mais cela permet de toucher des public larges. Eloignés d'une offre" culturelle", nous avons déjà des propositions en ce sens. La caravane des "4À8″ prendra la route, la clé des champs !
Propos recueillis par Roxana Traista
10/01/2013
Pour plus d'informations, rendez-vous sur : http://collectifaquatre.fr
Projection, du 18 Janvier 2013 au 18 Janvier 2013.
Espace Forbin - Aix-en-Province
1 Place John Rewald,  13100 Aix-en-Province
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Josef Koudelka. Vestiges 1991-2012

Pendant plus de 20 ans, Josef Koudelka a parcouru dix-neuf pays du pourtour méditerranéen, à la recherche des grands sites de l'antiquité grecque et romaine. Son fonds photographique unique dans le monde témoigne des fondements de notre civilisation et met en évidence la place majeure du paysage dans l'oeuvre du célèbre photographe. Organisée dans le cadre de Marseille-Province 2013, avec la collaboration de Magnum Photos, l'exposition Vestiges est la première rétrospective dédiée à ce travail exceptionnel.
Orange, Nîmes, Arles (France), Pompéi (Italie), Split (Croatie), Italica (Espagne), Bullia Regia (Algérie), Leptis Magna (Tunisie), Apollonia (Albanie), Sardes (Turquie), Tyr (Liban) font partie des 200 sites grecs et romains visités par Josef Koudelka ces 20 dernières années. Comme le souligne Bernard Latarjet, "personne, avant lui, n’avait tenté, avec une telle opiniâtreté, sans aide matérielle, une représentation aussi complète des vestiges d’une grande histoire par les moyens de l’art photographique." 
Le photographe, membre de Magnum Photos, connu notamment pour son travail sur les communautés de gitans, nourrit depuis longtemps une passion pour la photographie de paysage. C'est en 1986 qu'il commence à utiliser un appareil panoramique, dans le cadre de la mission photographique de la DATAR ; il réalise des missions sur Transmanche, sur les mines de charbon en Europe Centrale dans le Triagle noir, sur Beyrouth en ruines, sur les carrières de calcaire à travers le monde dans Lime. "Mon travail sur les sites grecs et romains n’est pas différent," déclare-t-il dans une interview. "Il s’inscrit dans cette lignée. Il marque la permanence d’un désir et la continuité d’une quête."
Interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à mener ce projet sans équivalent, Josef Koudelka explique : "La beauté n’est pas tout. Il y a une poésie et une intelligence qui mêlent la perfection des lieux choisis par les bâtisseurs, l’architecture en ruine, l’histoire dont ils témoignent, ses valeurs. Il y a dans ces destructions du temps et dans ces survivances, une force qu’il faut rendre présente, qu’il faut 'représenter'." Rejetant la finalité documentaire en tant que raison principale de son travail, le photographe affirme sa volonté de se réapproprier le passé commun méditerranéen. "Je ne fais pas de photos d’architecture. Je ne fais pas de photos d’archéologie. Je photographie le paysage qui surgit ou pourrait disparaître sous la menace du temps, qui est cependant toujours là ; ce paysage originaire de nos cultures d’Europe."
Conçue comme un parcours qui reflète la conjugaison de l'horizontal (forums, places), et du vertical (colonnes, frontons), l'exposition Vestiges rappelle nos origines communes et les valeurs fondatrices d'une Europe souvent divisée. À l'avenir, Josef Koudelka espère pouvoir continuer à photographier les vestiges du passé. "J’y retournerai. Mon projet n’est pas achevé. S’achèvera-t-il ? Au long de toutes ces années de périple, jamais l’intérêt ne s’est érodé, toujours il s’est accru."
Roxana Traista
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La collection de Howard Greenberg exposée à la Fondation HCB

La Fondation HCB expose la remarquable collection privée du galeriste new yorkais Howard Greenberg. Une centaine de chefs-d’œuvre, caractéristiques des choix avisés du " galeriste-collectionneur", sont pour la première fois dévoilés au public.
Des modernistes de l’école tchèque (Drtikol, Rössler, Funke) aux photographes de la FSA (Lange, Evans) en passant par les humanistes (Hine, Seymour) ou les maîtres américains (Callahan, Frank, Winogrand), c’est une histoire personnelle de la photographie qui est racontée. Parmi la sélection, sont présentés des tirages d’une qualité exceptionnelle et des photographes majeurs, parfois méconnus comme Roy DeCarava, Leon Levinstein ou Ralph Eugene Meatyard. Howard Greenberg se passionne pour la photographie au début des années 1970. C’est ainsi qu’il crée le centre de la photographie de Woodstock puis sa galerie, pour s’affirmer très vite comme l’un des piliers de la scène photographique new yorkaise. En tant que galeriste, Howard Greenberg expose ce qui lui tient à cœur, sans tenir compte de l’aspect commercial, le travail des grands maîtres aidant à financer le reste. Il utilise le même principe pour sa collection qu’il complète au gré de ses coups de cœur, de sa sensibilité sans courir après une liste de photographies idéales.
Collectionneur dans l’âme depuis l’enfance,  c’est bien après ses débuts que le galeriste s’est autorisé l’acquisition personnelle, obligé parfois de revendre pour, dans certains cas, retrouver le tirage plus tard. C’est donc patiemment et prudemment au cours des 30 dernières années que la collection s’est construite, affichant deux approches : l’utilisation expérimentale de la photographie qui s’interroge comme médium et à l’opposé, l’utilisation documentaire, portée par sa fonction d’enregistrement du réel. Cette dualité aux apparences inconciliables, prend corps cependant au sein de cette collection, grâce à l’acuité d’un regard passionné et curieux, qui laisse une large place à la découverte des figures, longtemps négligées, de la scène new yorkaise d’après-guerre : les photographes de la Photo League et de la New York School (Abbott, Liebling, Faurer, Friedlander, Model).
Howard Greenberg accorde une place essentielle au tirage. Celui des  Trois mineurs gallois d’Eugene Smith est ainsi entré dans sa collection lorsqu’il découvre le premier tirage utilisé pour la reproduction dans Life, un tirage d’une grande simplicité qui l’a attiré plus que tous ceux qu’il avait eu entre les mains.
Howard Greenberg le sait mieux que personne : une collection représente l’œuvre d’une vie, elle se construit à l’abri des regards,  dans la discrétion,  sa maturité se jauge à l’aune du temps qui lisse les effets de mode, cautionne la rareté d’un tirage, et valide la pertinence de l’intimité de la décision. C’est  précisément ce dialogue entre l’intime et le professionnel que la Fondation Henri Cartier-Bresson est heureuse de proposer au public.
Cette exposition co-produite avec le musée de l’Elysée à Lausanne est accompagnée d’un catalogue publié par Steidl.  
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Workshop avec la photographe de mode Sacha

Du 29 Mai au 1er Juin 2013, aura lieu le workshop mené par Sacha à Paris (bar Floréal.photographie, 43 rue des Couronnes 75020). Il est ouvert à 9 participants, photographes professionnels et/ou amateurs avertis qui souhaitent améliorer leur style et démarche créative ou bien découvrir un nouveau genre de photographie.

"L’objectif de ce workshop est d’apprendre et améliorer la conception et la pratique d’un sujet mode par la réalisation d’une série de photographies en extérieur dont le sujet sera défini avec Sacha, en maitrisant la lumière naturelle et la pose des modèles," explique Véronique Sutra, fondatrice et directrice de Eyes in Progress, qui organise ce workshop. "Il s’agira également d’affiner le style photographique grâce au choix du sujet à mettre en avant, l’amélioration de la réactivité face aux conditions aléatoires de prise de vue, l’analyse des images et l’editing. Ce workshop aura également pour objectif de définir comment chacun peut apporter sa créativité dans la photographie de mode, tout en respectant les contraintes extérieures."
Sacha van Dorssen est née en Hollande, à Rotterdam où elle commence ses études en 1960 à l‘Académie des Beaux Arts Sint Joost de Breda. En 1963 elle arrive à Paris et commence sa carrière de photographe de mode. C’est à ce moment qu’elle choisit de signer ses photos sous le nom de Sacha. Principalement photographe de mode pendant quatre décennies, on retrouve son travail dans une grande variété de magazines français et étrangers, ainsi que sous la forme de campagnes publicitaires. En 1964, au début de sa carrière parisienne, Sacha contribue régulièrement au magazine Elle. Elle continuera au cours des années soixante à développer son style a l’égard de la mode en travaillant en Angleterre avec Harper’s Bazaar et The Sunday Times Magazine. En 1977, commence une étroite collaboration avec le magazine Maris Claire qui durera plus de vingt ans. Sacha est représentée par la Galerie Sit Down à Paris.
11/01/2013
Pour plus d'informations, rendez-vous sur : www.eyesinprogress.com
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lundi 7 janvier 2013

La joie sauvée des eaux / Ulaan Bator, Borderline

 Au laid milieu de cette guerre étale,
de ces mers où ciel, boue, puanteur pâle sont enchevêtrés,
dans ce vacarme aussi, levé aux marges du silence,
la fracture d’une silhouette
Son jeu envers et contre
Une vie réduite à son ombre
qu’on n’aura pourtant pas éteinte
Carole Zalberg




The UB Borderline reportage investigates the periurban areas of the Mongolian capital city laying the gaze where the relation between human and environment becomes manifest. The borderline is meant both as geographical and social, as they usually match. These areas are the result of recent urban immigration stirred by climate change, desertification and new social models.
Recent urban immigration in the capital city of Mongolia brought to the formation of periurban areas with high level of unemployed and high poverty income levels. In this contest, kids are often forced to work and many do not attend school.
The periurban areas, called “Gers District”, have developed without a planned strategy or infrastructural services as roads, water, electricity, sewers. At the beginning nomads settled with their Yurts, and this has been their luck compared with other cities slums, but now many are building houses.
In December the outside temperature it is normally around -30 Celsius. Coal or wood, which is very expensive, are the only heating sources for all the periurban areas of UB. Air pollution caused by the smoke of burned coal of the four power plants and of the stoves of Gers often causes pulmonary diseases.
Poverty brought around 300 people, of which almost 50 are children from 5 to 18, to live collecting and differentiating waste in the garbage dump. 100 of them have their homes build in the dump.
4 people can live in a 2,50 x 3 meters home made of wood, plastic and bed nets.
Malnutrition, lack of hygiene and pollution are the main causes of TB. Therefore TB disease is closely connected with social welfare.
Matteo Gozzi
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Des questions ? - Sur une photographie de Gaëlle Girbes

« Dans une récente décision, deux juges de la Cour suprême de l’Absurdisthan ont affirmé que les vélos à deux roues ayant prouvé leur innocence restaient réglementaires dans la mesure où ils ont bénéficié d’un pneu fruste et dé-gonflable. »
« Dans une récente décision, deux juges de la Cour suprême de l’Absurdisthan ont affirmé que les lits à baldaquin ayant prouvé leur innocence restaient interdits de séjour dans la mesure où ils ont bénéficié d’un matelas juste et confortable. »
« Dans une récente décision, deux juges de la Cour suprême de l’Absurdisthan ont affirmé que les murs étouffants ayant prouvé leur innocence restaient parfaitement lavables dans la mesure où ils ont bénéficié d’un tapis neuf et dé-crochable . »
« Dans une récente décision, deux juges de la Cour suprême de l’Absurdisthan ont affirmé que les larmes abondantes ayant prouvé leur innocence restaient parfaitement légales dans la mesure où elles ont bénéficié d’un mouchoir neuf et saisissable. »
« Dans une récente décision, deux juges de la Cour suprême de l’Absurdisthan ont affirmé que l’exécution d’un homme ayant prouvé son innocence restait valable dans la mesure où il a bénéficié d’un procès juste et équitable. »

— Des questions ?
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Regarde - sur une photographie de Lizzie Sadin

Regarde.
Je suis une empreinte sans empreinte.
Regarde.
Une marque sans marque.
Une voix sans voix.
Regarde.
J’ai encore un visage !
Là où nous sommes je suis unique.
Je me démarque.
Regarde !
Je ne suis pas seul.
Je ne suis pas seul à avoir un visage.
J’ai un visage. J’ai un visage. J’ai un visage.
Parce que je ne suis pas seul.
De moi à toi, tous les petits formats, qui sont-ils ?
Regarde !
J’ai le cœur en boîte aux lettres.
Le message à vide.
La lettre aux fers.
Dehors, en quoi tu te démarques ?
Mais ...
Où est ton visage ?
Regarde ...
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